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30/06/2019

ULTR'ARDECHE 18-19 MAI 2019

posté à 16:31

ULTR’ARDECHE 222KMS.
Un compte rendu qui arrive 6 semaines après l’épreuve ; juste une preuve du temps qu’il m’est possible de consacrer à ma passion. Passion qui devient au fil du temps difficile à réaliser de part l’emprise de la vie professionnelle qui reste juste insupportable.
18- 19 MAI. Départ 6H00 d’ALBOUSSIERES 07. Pour une épreuve sur route de 222Kms 4500m de D+ Une ronde sur les monts de l’Ardèche. Epreuve devenue sélective pour le SPARTATLON le graal des ULTRAFONDUS. Au départ des coureurs d’expérience avec des palmarès à en faire rêver plus d’un : SPARTATHLON, BADWATER, MILLKIDS, TRANS EUROPE, 6 JOURS, 48H, TRANS GAULE, UTMB, SAKURA MICHI, GR MORBIHAN ….
Une épreuve sur route qui survolera les monts de l’ARDECHE un passage au pied du mont GERBIER DE JONC ; un peloton de 133 Runners dont l’objectif est de finir cet Ultra avant le cut off de 37H. et de défier les 4 barrières horaires imposées par l’organisation.
La préparation est lancée en décembre 2018 soit 6 mois de sacrifice. Une préparation physique, mental, médical, alimentaire, tous les points pour ce type d’épreuve seront analysés afin d’arriver dans des conditions optimales le jour J. Cependant un bémol continuel entravera certains jours cet entrainement « la pression professionnelle ». Les journées, les semaines, les mois défilent le compteur kilométrique journalier de 20 à 60kms, hebdomadaires de 120 à 160kms, les Week end chocs de 118 kms les cumuls mensuels à +/- 500kms nous rapprochent chaque jour du départ. Le soutien d’un Coach, malgré mon expérience sur la longue distance me semble nécessaire, des séances de renfort musculaire en salle, le tout rythmé par les habituelles séances natation et bike afin de rompre la monotonie et casser la charge de la course à pied. Une préparation difficile durant une période hivernale ou nombreux kms seront parcourus à la frontale le matin et le soir ; pluie, vent froid, seront des barrières qui forgeront le mental.
JOUR J 6H00, le départ est pris sans stress et surtout en pensant à ne pas s’emballer sur un rythme élevé. Mon plan de progression est basé sur une allure de 6’30 – 45 au kilo avec une alternance marche de 3’ toutes les 27’. Dés le départ le ton est donné ; la route va s’élevée et l’enchainement montées descentes sera le menu de l’épreuve. Chaque coureur prend son rythme et une longue progression individuelle va se mettre en place. Les points de ravitaillements espacés en moyenne tous les 10/12kms sont l’occasion de faire le plein d’énergie. Les kms se succèdent, les heures passent, les CP sont dépassés. L’accueil des bénévoles est exceptionnel c’est aussi l’occasion de revoir d’anciens coureurs et organisateur d’épreuves de longues distances. Une grande solidarité entre les coureurs, les bénévoles les organisateurs rendent à cette épreuve une AME qui lui est propre. C’est l’occasion également de rencontrer des personnes qui partagent votre passion, et de partager quelques dizaines de kms ensemble.
A la difficulté de l’épreuve viendra se joindre la pluie tant redoutée, dès la fin de la journée elle m’accompagnera toute la nuit soit plus de 12H. La nuit a également rejoint le peloton ; les frontales se distinguent au loin déterminant ainsi le tracé et le dénivelé à venir. Après 18H le plan de course fonctionne, aucune chute de moral, pas de traumatismes musculaires ni gastriques. Pas de somnolence ni de coup de fatigue. Tout semble être là pour continuer dans de bonnes conditions. Mon équipe de suiveurs m’a quitté, je me retrouve seul dans la nuit pour une progression qui semble bien se dérouler. Après la reprise du CP12 une difficulté semble venir entraver cette parfaite harmonie. Mon cerveau semble ne plus vouloir ordonner à mes membres inférieurs de fonctionner ; pourtant les voyants ; moral physiques…sont au vert. La progression devient compliquée à 11’ au kilo cela n’est pas fait pour positiver. Une grande partie de la nuit jusqu’au petit jour le mental tentera de prendre le dessus. A 8H30 du matin je renonce à mon idée de finisher 145km parcourus. Un fort regret l’abandon étant toujours une déception. Cependant l’écoute du corps est nécessaire et cela fait aussi partie de notre vie de sportif !!
Un grand merci à LAURENT et à toute son équipe, des gens formidables qui ont mis tout leur cœur et unis tous leurs efforts pour servir l’ensemble des coureurs. Au final ce sera 54 FINISHERS qui boucleront cet ULTRA.
Place à l’analyse et à la récupération. Merci à la SPARTE and RUN pour son soutient, je tacherai de revenir avec une victoire la prochaine fois !!!

 


22/07/2018

GRAND RAID DU MORBIHAN 29.06.2018

posté à 17:11

GRAND RAID DU GOLFE DU MORBIHAN 29.06.2018. 177kms.

Apres le Raid de Camargue, le choix est fait sur le Grand Raid du Golfe du Morbihan fin juin 2018. 14ème Edition pour ce raid de 177kms en auto suffisance sur un parcours autour d’une des plus belles baies du Monde : LA BAIE DU MOTBIHAN. Un départ de la ville de VANNES pour le raid 177kms. Plusieurs épreuves proposées ou plus de 7000 runners se retrouveront : 177kms, 87kms, 52kms, 36kms, Marche nordique et Relais.
Un période de préparation qui montera en charge au cours des quatre mois qui vont précéder l’évènement. Des kilomètres journaliers de 25 à 30 avec des pics à 60kms. Des sorties hebdomadaires jouant avec les 200kms pour des cumuls mensuels de 580kms. Des sorties matinales et nocturnes afin de s’adapter à toutes les circonstances de course ; le tout rythmé par la vie professionnelle ; bref rien de bien évident.
A cette folie notre TEAM : LA SPARTE RUN ROGNAC alignera également Gérard sur le Raid 87kms. Notre préparation sera ainsi moins solitaire tout au long de cette période pré course.
Jeudi 28.06 rendez-vous 7h à l’aéroport MARSEILLE PROVENCE pour un départ sur le vol MARSEILLE NANTES survolé c’est le cas de le dire de multiples péripéties : à 7H05 nous sommes déjà sur liste d’attente le vol est surbooké. Mais qui va à NANTES un jeudi matin ?? C’est ainsi que fonctionne notre monde au jeu de la sur consommation. Nous voilà transférés de comptoir en comptoir avant de se retrouver à 5min de la clôture du vol tous embarqués par miracle. Le vol sera de courte durée 1H20. A l’arrivée à NANTES ; surprise 1 de nos valises n’a pas suivie….il nous faudra revenir le soir à 21H la récupérer.
Nous regagnerons VANNES en voiture de location rien de bien spéciale si ce n’ai que l’embrayage du véhicule nous lâchera le soir lors de la récupération de notre valise. Notre installation sur VANNES se passera sans encombre, Notre hôtel situé à moins de 15min à pieds du départ facilitera les allers venus entre le village départ et ce lieu de repos.
Nos courses démarrent respectivement le vendredi 15H pour le raid 87kms à ARZON et 18H pour le grand raid à VANNES sur le port. Nos courses emprunteront 80% de chemins et 20% de route, nous traverseront 16 communes entre VANNES ARZON et la finish line. Les chemins côtiers passent d’une anse à autre ; traversants les plages de sables et de rochers, les chemins bordés de bruyères, d’ajoncs, de bois, de prés nous menant vers les anciens moulins, traversants les ponts de pierres, le pont suspendu de BONO. Nous découvrirons quelques menhirs au détour d’un chemin, des maisons typiques à colombages, toutes ces maisons de pécheurs, ces maison bretonnes en pierre le long des chemins côtiers. La faune avec ces nombreuses espèces d’oiseaux viendront nous surprendre, nous accompagner dans notre progression.
Le parcours ne présente pas de difficultés majeures mais tout de même un dénivelé positif de 1054m sur le 177kms. Cette distance nécessite une bonne préparation physique, la diversité des terrains implique une bonne adaptation permanente il faudra passer en alternance entre sols mous comme le sable, escalader quelques rochers, alliés bitume et chemin de terre. Les sentiers sont continuellement jonchés de racines et obstacles divers qui durant les nuits ne permettront pas de relâcher l’attention il faudra être vigilant, attentif et avoir une grande lucidité. On ne comptera plus le nombre d’escaliers ou de marches qu’il faudra emprunter ; ces derniers useront les organismes et présenteront un risque permanent de chute. La marée sera également présente dès le début du grand Raid et sera un obstacle supplémentaire que les runners devront combattre. Une note toute particulière viendra compléter ce grand raid à mi-course la traversée en zodiac de Locmariaquer à Port Navalo qui pourra avoir l’avantage de prendre un peu de repos ou alors sera un véritable frein à la reprise sur la terre ferme.

Notre journée de Jeudi nous permettra de découvrir la ville de VANNES magnifique citée ou l’accueil, la gentillesse et les vraies valeurs de notre France se retrouvent. Un passage au village de l’Ultra Marin ou nos dossards seront récupérées et comme dans toutes les courses internationales nous deviendront rapidement repérables avec notre bracelet de couleur propre à chaque épreuve. Le Jaune pour l’Ultra le bleu pour le Raid 87 le noir pour les accompagnants. Dossard 431 pour FRED, 3023 pour Gérard nos puces pourront permettre de suivre en live notre progression tout au long de notre course. Les deux épreuves auxquelles nous participons compte plus de 1100 participants chacune. Il s’avèrera qu’à l’arrivée entre 50 et 60% des concurrents auront abandonnés !! Bien encadré avec le suivi live, les points de contrôle avec leur barrière horaire, les contrôles inopinés des dirigeants pour vérifier le matériel de course obligatoire seront les garants d’une parfaite organisation.
Vendredi 15H ET 18H heures respectives de nos départs la chaleur sera fortement présente 31° à 35° . Sur l’esplanade du port de Vannes l’ambiance et la chaleur ne font plus qu’un. Gérard parti à 15H d’ARZON nous informe par SMS qu’il fait très chaud et que les abandons se succèdent déjà après les 20 premiers Kms. Le Grand Raid part à 18H !! Comme toujours ça part fort plus de 11km/h sur les premiers km. Il est sage de lever le pied et de suivre son plan de marche. La masse des 1100 coureurs restera compacte et mettra du temps à s’étirer. Au 1er check point effectivement s’est compliqué de trouver un espace libre autour de la table de ravitaillement il faut être patient et prendre le temps de refaire son plein d’eau car la chaleur ne sera pas un allié tout au long de ce raid. Le ton est donné le descriptif ci-dessus est conforme à la réalité du parcours il faudra être vigilent sur ces chemins côtiers ou escaliers, racines, faux plats ou seul le passage d’une personne est possible obligeant à chaque runner à suivre le rythme imposé ou prendre des risques.
La 1ere grosse surprise interviendra au 16eme km ; avec la Marée il faudra 38 minutes pour parcourir 1km. De l’eau jusqu’à la taille, les pieds qui cherchent des appuis sur des pierres et des rochers en perpétuel équilibre pour éviter la chute dès l’eau. A ce petit jeu mon portable ne supportera pas la monté de l’eau !! Deux passages consécutifs avec la marée soit plus d’une heure de progression à faible allure personnellement j’ai conservé mes running pour le second passage me permettant ainsi de bénéficier de meilleurs appuis et de ne pas me blesser sur les rochers et surtout de progresser à mon allure et ne pas subir la progression des autres coureurs. Une bonne thérapie à 20H30 avant d’attaquer la nuit. Ma progression s’effectue entre 6’50’’ et 7’20’’au km pour ces 25 premiers kms de course. La nuit sera compliquée à gérer surtout vers le 45ème ou la lutte contre le sommeil ralentira ma progression, m’obligeant de stopper 42 minutes au 50ème km mais ne trouvant pas le sommeil l’arrêt réparateur ne sera pas efficace à 100%. Toute la nuit la progression se fera à la lampe frontale, la file des coureurs devient discontinue, les organismes sont fatigués, de nombreux coureurs feront des stops à la belle étoile profitant de la fraicheur pour se refaire une santé. A 9H du matin au 84ème km ce sera le passage en zodiac, le chrono est neutralisé le temps de la traversée. A la reprise à Port Navalo les sensations sont excellentes, aucune douleur musculaire, aucun traumatisme les kilomètres défilent entre 7 et 8 minutes au km des réves plein la tete a ce moment de course pour entamer la deuxième partie du parcours. Parallèlement les arrêts au postes de ravitaillement se passent dans de bonne conditions : soupe, purée, saucisson, compote accompagnés de St Yorre Coca et thé sont bien assimilés aucune douleur d’estomac malgré la forte chaleur qui aura à mi-course stoppée un grand nombre de coureurs. Samedi 10h du matin la chaleur et soleil sont au rendez-vous la progression va se ralentir ; la marche rapide ne sera pas pour moi en bon allié. Sur les chemins côtiers les zones d’ombre sont inexistantes écrasé par la chaleur je dois gérer la progression entre chaque point d’eau distant de 10 km seuls se retrouvent les coureurs du grand raid sur cette partie de course les organismes souffrent, la lutte contre la fatigue, la lassitude, l’endormissement rendent la progression difficile. Il faut tenter de passer cette période difficile propre à toutes ces courses de longue durée. Le mental prendra-t-il le dessus et la patience feront ils la différence ? Le prochain point de ravitaillement est SARZEAU qui devrait être relié vers 17h à ce moment de la course il ne restera plus que 52 kms. Au 2/3 tiers de la course des idées noires commencent à me traverser la tête. Je progresse depuis vendredi 21h sans téléphone, sans musique seul face à mon destin coupé de tous mes soutiens. Mes calculs de progression repoussent mon arrivée sur VANNES ventre 3H ET 5H ce dimanche matin. A SARZEAU gros ravitaillement je prends contact avec mes proches malgré mon bon état physique je leur annonce ma décision de stopper ma course. Je viens de parcourir 125 kms mon potentiel physique n’est pas attaqué mais ma patience n’y est plus et la volonté de lutter s’est envolée. Pourtant après réflexion le regret prend le dessus il me faudra plus d’une semaine avant d’accepter cette défaite sur moi-même. Pourtant après 18h les conditions météo étaient plus favorables retour de la fraicheur et moins de 50 km à parcourir ……. Une arrivée même après 30h de course aurait été une victoire pour moi et mon moral. Ce sera pour l’année prochaine le rendez-vous est pris
Une petite anecdote à 3H45 samedi matin l’organisation m’avait déclaré introuvable. Ma puce ne devait plus émettre ce fut pendant plus de 2H en grand moment de stress pour MARTINE qui n’avait également plus de nouvelles. A 5H30 lors de mon appel tout redevenait normal et l’angoisse tomba. Ce fut également l’arrivée de GERARD sur le raid 87km sur le port de VANNES course finie en 15H30.
BRAVO LA TEAM pour cette volonté et détermination.
Abandonner fait partie de la course, la connaissance de notre corps est aussi une victoire sur soi.
Merci a vous tous pour votre soutien.

 


24/12/2017

BEST OF 2017

posté à 18:37

2017 L'HISTOIRE.

Une Année qui se termine avec à la clé le souvenir de belles épreuves réalisées en Solo ou avec la TEAM SPARTE AND RUN.

MARS 2017: SEMI MARATHON DE NEW-YORK.
MAI 2017: IRONMAN LANZAROTE 14H27' 1017ème.
SEPT 2017: GRAND RAID CAMARGUE 102 KMS 13H16' 52éme.
NOV 2017: Trophés des Sports Berre 4ème Nomination
DEC 2017: GMTRAIL: 32Kms 2500 D+.

Des heures d'entrainement des kms parcourus cela se résume pour les 12 Mois de 2017 à:
SWIM: 200 kms.
BIKE: 6000 kms.
RUN : 3700 kms.

Les exigences, la pression professionnelle ne me permettent pas de réaliser tous mes projets et rendent compliquées mes contraintes d'entrainement.

Merci à TINE à mes amis de me supporter et de partager tous ces moments d'évasion.

2018 nous réserve des belles surprises du simple SEMI et passant par le mythique IRONAMN et les raids longues distances.

 


08/10/2017

GRAND RAID CAMARGUE 30.09.2017

posté à 20:46

Retour sur une Course; sa préparation, son vécu, son histoire. De retour de l'IRONMAN de Lanzarote, la décision est prise de participer avec Gérard à cette course de 102kms à travers la Camargue. Les inscriptions sont lancées, place à la préparation de ce nouveau Challenge. Pendant 4 mois qui vont précéder ce départ les entraînements vont se succéder et les kms parcourus vont s'enchaîner, sorties matinales, sorties nocturnes, dans des conditions optimales et sous de fortes chaleurs. Nous avons privilégiés nos sorties entraînements sur des parcours mixtes chemins et routes.
Juin, Juillet, Août, Septembre des kms importants malgré les contraintes professionnelles ne permettront pas toujours de réaliser ce qui était prévu. Des sorties quotidiennes en moyenne de 20kms des cumuls hebdomadaires entre 150 et 200kms ; voilà le rythme imposé durant cette préparation. Des sorties longues de 30 à 50kms en fin de cycle. Il n'y aura pas de reconnaissance du parcours ce dernier étant en partie fermé tout au long de l'année. Notre groupe la SPARTE RUN sera au départ avec 2 participants sur le 102kms Gérard et moi, et 2 participants sur le 20kms Martine et Richard. Le parcours étant commun sur les 20 derniers kms. Notre camp de base pour ce week-end sera à Arles. Ainsi nous pourrons regagner départs des courses Salins de Giraud pour le 102kms, Aigues Mortes départ du 20kms, et Vauvert arrivée commune. Le départ du Grand Raid est prévu à 7H, le Semi 16H. Notre nuit d'avant course sera comme à son habitude courte, réveil à 4H30 pour un petit déjeuner digne des grandes épreuves préparé par l’hôtesse de notre hôtel oh combien ravie d'accueillir des sportifs chez elle.
Salin de Giraud 6H30 pour le départ, la nuit est encore au rendez-vous, nos sacs de trail sont rapidement endossés : gourdes, gels, barres, mini sandwich, patates, mp3, sont parfaitement rangés. L'organisation à prévu des ravitaillements tous les 10/12kms.... 7H le départ est donné, ça part vite plus de 12km/h!!! 180 inscrits, plus de 140 finisher. Une longue journée s'annonce ; Gérard part en fin de peloton il a décidé de respecter les consignes: départ prudent et vitesse contrôlée pas d'excès. Malgré mon expérience et mon vécu, mon rythme des premières heures supérieur à 10km/h !! me rappelera à l’ordre à la mi-course. La température extérieure de 19°C, pas de vent, la traversée des salins dès les premiers kms avec le lever du soleil dans notre dos va rapidement réchauffer les organismes. Chaque concurrent prend rapidement son rythme de course, le peloton va rapidement s’étirer. Des petits groupes se forment et avancent dans cette Camargue ou la découverte des paysages et de la faune se feront au fil des kms. Les principales rencontres seront les Flamands Roses, les chevaux Camarguais et les Taureaux.
10. 20. 30. 40 kms le temps passe, les kms se déroulent sous nos pas, le paysage nous remplit les yeux. La première difficulté sera le passage de la plage vaste étendue de sable mou à perte de vue 6 à 7 kms ou la progression sera ralentie. Au km 48 c’est le passage du Bac du Sauvage jusque-là aucune difficulté 5H10 de course depuis le départ sur des chemins de terre en bordure des salins ont permis de maintenir une bonne allure. Au passage du bac le chrono est neutralisé le temps de la traversée. A la reprise sur la terre ferme je m'octroie un arrêt technique. Cela s'avérera une erreur car le contact avec le petit groupe dont je faisais partie sera perdu et il s'en suivra une longue progression seul et durant plusieurs heures. A mi-parcours la traversée des Saintes Marie de la Mer sera l’occasion de renouer avec la civilisation, ravitaillement express dans la halle sportive et prise de la progression solitaire. Au 62ème la pluie fait son apparition, voilà plus de 4 mois qu'il n'a pas plu. Ce ne sera pas un allié pour les prochains kms. Avant l’arrivée sur le domaine de Listel renommé pour son vin de sable la progression se fera sur un passage improvisé par l'organisation au milieu des roseaux, ronces et hautes herbes qui ont été fauché pour l'occasion. Le sol est instable, les appuis au sol compliqués course et marche sont nécessaires sur ce passage. Au point de ravitaillement de Listel la pluie redouble les sentiers se remplissent d'eau, la pause de quelques minutes le temps de faire le plein d'eau et de se ravitailler rapidement pour ne pas se refroidir et repartir rapidement sans réfléchir à la fatigue qui monte. La traversée des vignes de Château Listel dans le sable se fera dans l’eau et sous l’eau. Avant Aigues Morte se sera la traversée de l'usine des Salins du Midi SDM notre progression se fera entre les Montagnes de sel et les Salins. Arrivée sous la pluie à Aiguës Mortes on découvre la ville et sa cité fortifiée, le départ du 20kms a eu lieu il y a plus d'1h, il sera impossible d'accrocher le wagon de queue. La solitude et la progression sont alternés par les ravitaillements où les bénévoles mettent tout en œuvre pour apporter un peu de réconfort et d'encouragements. Physiquement et psychologiquement le passage entre le 50 et aura été le plus difficile à assimiler. Une fois de plus il aura fallu faire preuve de patience, trouver les bonnes raisons de ma présence sur cette course et chercher au plus profond la motivation et la volonté qui me conduiront jusqu’au final. Le parcours commun à toutes les courses ressemblera à certains endroits à un véritable bourbier, champs, chemins seront propices aux glissades. Très lucide tout au long de la course, je tenais informé de mes temps de passage la Team qui après nous avoir quittée au départ regagnera le départ des 20kms pour 16h. Dès 19h30 la nuit s'invite au RDV je n'avais pas prévu la frontale pour le finish pensant une arrivée moins tardive. Les derniers kms seront plus roulants sur la coulée Verte reprise de la foulée et des appuis. Pas de douleurs pour le finish ou Martine, Marie et Richard seront là pour me soutenir sur les derniers kms. La ligne d'arrivée sera franchie en 13H16. 52 ème sur 143 et 9 ème de ma catégorie Heureux d'avoir fini et d'avoir renoué avec l'ultra ces distances que j'ai tant affectionné avant 2011 Le temps d'une bière et de se mettre au sec avant de repartir chercher Gérard sur les derniers kms. Nous sommes tous un peu inquiet car depuis le km 50 nous n'avons plus de contact avec lui. Dans la nuit noire on le retrouve au 99 ème km, il a respecté son cahier de marche, il est heureux et franchira la ligne en 16h05.
Notre TEAM LA SPARTE AND RUN terminera sa journée autour d'un repas servi danses arènes de Vauvert. Tous finisher avec en prime deux podium RICHARD 1er V3 sur le 20kms ET GÉRARD 3 ème V3 sur 102kms.
Bravo à tous et Grand merci à MARIE qui a assurée l'intendance. Retour à l’hôtel 1h30 pour une nuit réparatrice.

 


27/05/2017

IRONMAN LANZAROTE 20.05.2017

posté à 21:48

IRONMAN LANZAROTE 20.05.2017 :

Retour sur l’ile magique pour la troisième fois. Ce sera ma seconde participation consécutive à l’IRONMAN de Lanzarote après celle de Novembre 2012 sur la première édition de L’Half IRONMAN.
Partis le Mercredi matin 4H de Marseille via Madrid pour arriver à ARRECIFE à 14H00. Nous séjournerons à la résidence CACTUS à Puerto del Carmen située à pieds à 5min du départ de la course.
Durant ces 3 journées, nos marques sont vites reprises, alternance de séances natation quotidienne avec sorties run et bike pour réhabituer l’organisme aux conditions météo propres à l’ile : chaleur, vent, dénivellé.
Un traditionnel passage au Club la SANTA qui rythme ici la vie des sportifs et de l’organisation de l’évènement annuel l’IRONMAN pour récupérer le pack de la course et procéder à la finalisation de l’enregistrement et à la participation au défilé des nations.

SAMEDI DAY D : Réveil 4H00 un rituel pour les triathlètes ; mon premier réflex un œil dehors pour connaitre l’intensité du vent !! pas de doute il sera présent force 25/30km/h. Un petit déjeuner composé de café, jus de fruits, jambon, fromage, yaourt, pain au lait avant de prendre le chemin de la zone de départ. Dehors il fait encore nuit noire et la température à ce moment de la journée est de 18°c.

5H45 zone de transition : vérification du bike et mise en place du ravitaillement (doses, médocs, boissons). Pour la première fois sur IRON j’ai prévu un ravitaillement perso que je retrouverais sur le parcours bike au 110èm km ; j’ai prévu patates douces et médocs.

6H30/40 zone départ : la zone est noire de monde, Tine part se positionner sur la corniche, ou la vue d’ensemble sur la partie natation est plus spectaculaire. Les 1600 participants sont regroupés dans une zone large de 10-15 mètres pour un départ de masse pas de rolling-start, les pros puis les AWA et les groupes d’ages. Je me positionne dans le sas 80min. pour le départ j’ai prévu de partir à droite un peu vers le large pour éviter la bagarre des 200 premiers mètres.
7H01 : la corne de brume retentie après les mots de KENNETH le patron emblématique de la course, ça part, ça court, déjà l’eau il faut plonger et envoyer les bras ; la machine à laver est en route. C’est parti pour 2 boucles de 1900m avec sortie à l’australienne. Dès la première bouée passée je place ma nage de manière à évoluer en toute sérénité, la masse des athlètes est vite étalée. Premier demi-tour le jour se lève et déjà la chaleur du soleil se fait sentir au ras de l’eau. Au passage des bouées c’est toujours bousculade et l’occasion de se prendre des mauvais coups. Sur le retour il faut veiller à garder la bonne trajectoire et ne pas se laisser gagner par le courant. 2000m 39’ sortie à l'australienne. Je replonge et file sur la gauche le plus prêt de la ligne d’eau, la température de l’eau est de 19°c idéale pour une telle épreuve, l’occasion aussi de profiter de cette environnement riche en poissons. A 300m de la sortie une crampe au mollet gauche semble vouloir ralentir ma progression, situation inconfortable mais la douleur passe, la sortie est là 4285m 1H21’ à ma montre, si long !! Pourtant je n’ai pas fait d’écart !! Je suis satisfait c’est mon meilleur chrono Swim sur IRONMAN.

Direction T1, la transition est longue remontée de la plage, tente pour change, remontée sur le parc puis sa traversée jusqu’à la ligne de départ, il y a du monde et trouver sa place et sa trajectoire reste délicat. J’ai prévu de faire l’épreuve avec des manchons et de de me protéger au maximum du soleil qui ici reste un ennemi de taille. J’ai cette année privilégié mon BMC de route peur de perdre trop d’énergie sur la partie bike, pensant que ma période d’arrêt début d’année serait ici un manque… 180 KMS de Bike à LANZAROTE c’est une course ou les difficultés vont s’enchainer : vent, chaleur, relances continuelles entre montées et descentes pour 2551m de dénivelle et des revêtements de chaussée pas toujours appréciés de nos tendres boyaux.
Sortie de Puerto Del Carmen direction YAIZA avec les premières difficultés : vent et bosses avant de plonger vers le village de pécheurs EL GOLFO, l’occasion avant MIRADOR LES SALINES de croiser les premiers triathlètes. Le paysage de lave est désormais notre vitrine il sera encore plus grandiose lors de la traversée de MONTANAS DEL FUEGO et les hauteurs de TIMONFAYA avec sa longue ligne droite de 5km balayée par le vent. Passage à TINAJO avant de plonger vers la SANTA et son traditionnel CLUB lieu incontournable des sportifs. Le soleil absent depuis le départ fait son apparition la température monte et la chaleur sera désormais présente. Passage à FAMARA le spot des surfeurs, une portion de route recouverte de sable et balayée par le vent. On monte en direction de TEGUISE sur ces longues portions de lignes droites ou soleil vent chaleur ont pris possession du terrain. Le parc des éoliennes sur les hauteurs de MARIDOR DEL HARIA est traversée par le flot des triathlètes qui lutte face au vent chacun en fonction de son niveau et de son état de fraicheur. L’occasion de récupérer le ravitaillement perso au 110ème km et de filer sur une descente folle avant de rejoindre la montée de MIRADOR DEL RIO une route étroite au revêtement peu avantageux l‘effort est récompensé par un magnifique panorama et un point de vue exceptionnel sur l’ile de la GRACIOSA tout ça au 120ème km !!. Une descente vers ARIETTA avec un fort vent arrière et latéral nous permet d’attendre des vitesses de pointes supérieures à 70km/h il faut rester vigilent un virage mal négocié peu vite arriver. Le retour vers TRICHE est usant, longue ligne droite plombée par la chaleur ou portions descendantes et montantes cassent le rythme. Les plus avertis s’attendent à deux portions de route difficiles entre TRICHE et MAZAMET 3kms face au vent ; nous sommes collés à la route couchés sur nos prolongateurs en recherche de pénétration face au vent, la vitesse est bloquée à 15km/h patience et mental sont nécessaires. Suit ensuite la portion de route au revêtement de pierre de lave concassée, le risque de crevaisons est maximum. L’assistance technique de la course y aura installé un camion atelier en fin de zone. Cette dernière difficulté passée, reste la descente vers Puerto Del Carmen. Les sensations sont bonnes, j’ai tenté de me ravitailler régulièrement : patates douces, gels, barres protéinées, bananes, boissons énergétiques et eau. Arrosage régulier des membres de la tête afin de préserver un état de fraicheur face au vent et au soleil facteurs de déshydratation et d’assèchement assurés.

T2 est là ; pied à terre 7H27’ prêt pour attaquer le Marathon. C’est la partie du parcours ou le public se retrouve pour porter ses leaders massé sur les barrières qui protègent cette zone ou arrivée vélo et aller-retour de la course à pieds se croisent une belle image de notre sport pour le public. Je pars avec de bonnes sensations ce sera le cas jusqu’au 20éme. Le km 10 sera passé en 55’ pas de difficultés, ni douleurs, presque trop bien !! Les premières questions se posent sur le 1er demi-tour que je ne vois pas venir, je comprendrais au KM 12 que l’organisation a changé le parcours et qu’il faudra faire une boucle de 30kms et non 20. Psychologiquement je prends un coup au moral, de plus les postes de ravitaillements sur cette boucle n’apportent pas le même confort que les précédents : plus d’éponge ! Pas de glaçons, de l’eau presque chaude et du Red Bull qui ne correspond pas pas à mes besoins. Ces deux facteurs cumulés seront néfastes à ma progression après le km 20 atteint en 2H02’, ensuite se sera une lente descente aux enfers, la chaleur n’aidant pas, les portions parcourus sont longues et désertes, le retour sur l’aéroport et la zone touristique ne pousseront vers le demi-tour. Au 33ème km je m’oblige une halte qui durera plus de 15 minutes l’organisme dit stop, récup ou abandon !! La tète tourne, les jambes ne me portent plus et m »a trajectoire une incertaine, je m’allonge sur un banc : ce sera ma partie difficile de la course ; Là tu refais l’histoire de tas entrainements, contraintes et vécus sportifs qui t’insufflent la sagesse : « sur les longues courses et ultras après le dure ça revient toujours il faut être patient ». Il ne me reste que 9km moins que le simple entrainement quotidien, la motivation et la volonté de ne pas décevoir ceux qui t’ont suivi et accompagné dans cette grande aventure prennent le dessus, l’envie de me surpasser m’envahie et me portera jusqu’à le finish line que je franchirais à la nuit tombée 14H27’ le job est fait : KENNETH en personne me félicite et me passe la médaille du FINISHER. Sourires, émotions, joie, plaisir de retrouver TINE qui a patienté encore une journée à se poser aussi des questions car elle connait parfaitement le déroulement de ce type de course pour m’y avoir toujours accompagnée. Le 10ème IRONMAN en tant que finisher est accompli !!
Place à l’analyse, au débriefing, on parle déjà de la prochaine édition.
Merci à TINE toujours là !!
Fin de journée au TROPICA restaurant, l’équipe qui nous connait bien nous a réservé une table, c’est Markus qui nous reçoit, c’est devenu notre cantine lors de nos séjours sur l’ile.

33ème/ 71 catégorie Age 54-59 1017 au général sur 1600 inscrits. Swim 1H22’51’’
Bike 7H25’50’’
Run 5H14’26’’
Final 14H27’14’’.

ANALYSE APRES COURSE :
Swim : Meilleure performance sur la distance IRONMAN. Malgré un 4285m.
6’’ au 100m de mieux que l’année 2016 ;
Bike : Une participation avec mon BMC route, sur les 36 portions de 5kms le comparatif suivant par rapport à 2016 est le suivant : 15 portions plus rapides, 20 portions en vitesse négative, 1 portion à vitesse égale. Ma vitesse Maxi en 2016 : 71,5km/h en 2017 68,7km/h. Soit une perte de 6’’ au km entre 2017 et 2016. Les portions les plus rapides 2017 effectuées avec le Bike Route l’ont été sur les parties aux dénivelles positifs.
RUN : En avance au km 10, égalité au km 20, une dégradation liée à la méconnaissance du nouveau parcours et à un déséquilibre du ravitaillement entre le 22 et 28 kms.
Travail, Régularité seront les points à retenir pour les prochaines épreuves.

 




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